La récente présentation WWDC d’Apple (juin 2017) a mis de l’avant la démocratisation de la réalité augmentée.
L’ouverture pour les développeurs d’ARKit et l’intégration dans les systèmes d’exploitation donne un nouveau souffle à cette technologie déjà présente sur quelques plateformes. Le nombre d’appareil Apple (1 milliard d’appareils actifs en 2017) dans le monde et son poids médiatique font rentrer cette technologie dans tous les foyers. Pokemon Go avait déjà donner un premier aperçu aux utilisateurs d’Apple.
C’est quoi exactement les différences de tous les termes ?
Pour rester simple et compréhensible par tous, cela mérite quelques explications.
La Réalité Virtuelle est une immersion totale dans un décor 3D, les jeux vidéos en sont un bel exemple. On rentre dans un univers simulé par l’ordinateur.
La Réalité Augmentée permet d’intégrer un objet virtuel à un environnement réel: l’insertion d’une tasse 3D sur la table réel, si on reprend la présentation d’Apple.
C’est deux termes sont chapeauté par le concept plus général de Virtualité Immersive (VI).
L’utilisation dans l’industrie
Cette technologie a une belle visibilité médiatique grâce au divertissement produit par les géants de la Silicon Valley et de l’Asie. Mais c’est déjà la réalité pour de nombreuses entreprises et ceux depuis des nombreuses années. Toutes les industries et compagnies de services sont concernés de la construction manufacturière, des biens de consommation ou encore de la santé.
L’exemple du domaine naval
Aujourd’hui, les utilisations de ces technologies sont diverses, et on utilise la Réalité Virtuelle dès la conception des navires dans les chantiers navals. Le premier bateau fabriqué n1 de la série (s’il y a série…) est un prototype mais aussi un navire livré/vendu. La virtualisation permet d’anticiper, modulariser, minimiser les risques et ainsi réduire les coûts de maintenance futur. L’analyse fait en amont de la fabrication est un atout pour les modifications futurs.
Un navire doit être modulable et doit être exploité au maximum de sa capacité pendant toute sa vie. Un réaménagement des systèmes de sécurité, d’armements ou des modules de vie sont nécessaires. Le porte-avions Français Charles-de-Gaules est présentement dans cette configuration: la VR permet d’anticiper les passages de ces nouveaux éléments mais aussi de projeter le propriétaire ou l’acheteur dans son nouvel environnement afin d’en apprécier sa disposition.
La réalité augmentée est aussi intégrée dans les processus, notamment en terme de sécurité. L’opérateur peut voir les indications de navigation du chenal, des récifs ou des montagnes sous-marines. Celles-ci sont intégrées et proviennent des senseurs du navire (radars, sonars, systèmes de navigation, etc.), technologie appelée « tête haute » dans l’industrie automobile.
Autre domaine dynamique au niveau de l’innovation: la santé. La technologie est utilisé dans le cadre de procédures médicales à distance, mais peut être aussi utile contre les traitements des phobies (affronter une araignée en virtuel est plus facile), ou encore pour les victimes d’AVC – technique appelé de « trick the brain » (tromper notre cerveau).
Ces nouveaux outils ouvrent d’étonnantes perspectives. On l’a bien compris, ce secteur est très dynamique avec toujours plus d’acteurs. Goldman Sachs prévoit des ventes représenter 80 milliards de dollars d’ici 2025, pour la virtualité immersive (VI) (45 milliards en équipement et 35 milliards en logiciels).
La VI est l’une des éléments technologiques de la 4ème révolution industrielle l' »usine du futur ». Toutes ces technologies ont en commun « les données » pour concevoir, utilisé, géré dans le temps et stocker. Le PLM est donc une pierre angulaire de cette révolution.
L’accompagnement étant nécessaire, l’expertise de Techso dans le secteur des biens de consommation avec les solutions visual retailing ou 3DExpérience peut vous être d’une assistance précieuse. Techso est à l’affût sur ces technologies de pointes en constante évolution.