Quel est ton parcours scolaire et professionnel avant Techso?
Originaire de Montréal, j’ai toujours été attiré par le monde de l’informatique. Après avoir terminé mes études secondaires, j’ai ressenti ce puissant appel vers le domaine de l’informatique. Malheureusement, en 2004, beaucoup de personnes me disaient que ce n’était pas un choix sûr pour l’avenir. À cause de cela, j’ai décidé d’explorer une autre voie et j’ai suivi une formation en physique. Cependant, après un certain temps, j’ai réalisé qu’il était essentiel de suivre ma passion, et c’est ainsi que je suis retourné à mon idée initiale d’une carrière dans l’informatique. J’ai suivi une formation technique de trois ans afin de pouvoir intégrer l’ÉTS, qui n’accepte que des étudiants issus de programmes techniques. Juste avant d’obtenir mon diplôme en génie logiciel, j’ai été recruté par une entreprise où j’ai entamé mon parcours professionnel.
Qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre Techso?
À mon retour après avoir travaillé sur un projet aux États-Unis, j’ai remarqué un changement majeur dans la culture de l’entreprise. À ce moment-là, un ancien collègue m’a parlé de Carl Fortin, un entrepreneur passionné qui était en train de créer une entreprise appelée Techso et qui cherchait à agrandir son équipe. Intrigué par cette ambiance de startup et la possibilité de voyager, j’ai décidé de prendre un risque et de rencontrer Carl. Après une entrevue inspirante, j’ai pris la décision de quitter mon emploi précédent et de rejoindre l’équipe de Techso. Je me suis senti en phase avec la vision de Carl de développer l’expertise en DEV-PLM, qui correspondait parfaitement à mes aspirations.
Quel est ton rôle et tes missions depuis tes débuts chez Techso?
Lors de ma première année chez Techso, j’ai principalement travaillé dans le domaine de l’analyse qualité. À l’époque, en raison de certaines restrictions contractuelles, nous ne pouvions pas encore développer pleinement nos compétences en PLM. Cependant, en 2017, j’ai entamé un projet en Californie qui a marqué un tournant dans ma carrière. J’ai également eu l’opportunité de travailler avec des clients à Montréal avant de partir pour Toulouse en 2019. La pandémie m’a ramené temporairement au Canada, mais j’ai ensuite été impliqué dans un projet en Europe qui m’a conduit à Genève. Récemment, je suis revenu chez un client à Montréal, malheureusement, le projet a été clôturé.
Quelles compétences as-tu développées?
Sur le plan technique, j’ai acquis une expérience précieuse en reprenant le travail de personnes qui avaient quitté leur poste avant mon arrivée. Ce défi m’a poussé à comprendre rapidement des systèmes qui n’étaient pas initialement les miens. J’ai donc consacré beaucoup de temps à la documentation technique afin de proposer les meilleures méthodologies et d’assurer la continuité du travail pour chacun. Cependant, je considère que c’est dans le domaine des compétences relationnelles que j’ai le plus progressé. Travailler directement avec les clients m’a permis de sortir de ma zone de confort. La gestion de projet nécessite une excellente communication, et j’ai dû apprendre à fournir et à transmettre les informations nécessaires en temps opportun.
Quel a été ton plus grand défi?
Mon plus grand défi a été de travailler avec des personnes qui ne comprenaient pas toujours la nature technique de mon travail et qui ne prenaient pas en compte les contraintes auxquelles j’étais confronté. Parfois, certaines demandes étaient techniquement impossibles pour diverses raisons, et il était difficile de l’exprimer à mes supérieurs. Cependant, nous avons toujours réussi à trouver des solutions, même si cela n’a pas toujours été évident !
Peux-tu nous parler de tes missions à l’étranger?
Mes trois missions à l’étranger ont été enrichissantes pour des raisons différentes. Mais si je devais en choisir une, je dirais que ma mission à Toulouse était particulièrement marquante. Travailler avec une équipe Techso était une expérience agréable car j’avais des repères et des personnes familières avec qui partager mon quotidien et mes expériences.
Qu’est-ce qui t’a le plus dépaysé?
Étonnamment, je ne me suis pas senti totalement dépaysé, car j’ai toujours évolué dans un environnement professionnel où la moitié de mes collègues étaient français. Cependant, ce qui m’a marqué en France, et qui est moins présent au Québec, c’est la manière de célébrer la fête de la musique. En France, cette célébration est d’une grande importance. Les rues sont fermées, les centres-villes prennent vie, et la musique et la fête sont présentes partout lors de cette soirée.
Si tu devais présenter Techso en quelques mots, que dirais-tu?
Je parlerais avant tout de l’esprit d’équipe que nous partageons à travers les continents. Cette possibilité de voyager pour des missions nous permet de rencontrer les membres des différentes équipes de Techso et de partager une culture commune. De plus, la variété de projets sur lesquels nous travaillons nous permet de nous réinventer à chaque mission tout en appartenant à une même entreprise.
Qu’attends-tu de Techso maintenant et pour l’avenir?
Mon souhait est que Techso continue de préserver cette ambiance qui m’a convaincu de rejoindre l’entreprise en 2016. Bien que nous continuions de grandir et d’accueillir de nouveaux consultants, j’espère que nous pourrons préserver cette culture qui nous unit.
Une anecdote à partager pour conclure?
J’ai eu la chance de célébrer la Saint-Jean-Baptiste à Toulouse. L’un de mes collègues avait apporté des drapeaux du Québec, et nous avons mangé de la poutine dans un bar qui servait de l’Unibroue, une bière québécoise, à Toulouse. Nous étions les seuls à célébrer cet événement ce soir-là, mais j’ai adoré pouvoir partager ma culture au sein de la France, et cela restera un souvenir mémorable de mon passage là-bas !
